Descendance de la reine Victoria
La descendance de la reine Victoria désigne l'ensemble des personnes ayant pour ancêtres Victoria du Royaume-Uni (1819-1901) et son mari le prince consort Albert de Saxe-Cobourg-Gotha (1819-1861).
Leurs descendants, par de nombreux mariages et alliances, ont rejoint plusieurs cours royales européennes, au moins jusqu'à la Première Guerre mondiale, d'où le surnom de « grand-mère de l'Europe » donnée à la reine Victoria : en effet, certains de ses descendants sont aujourd'hui les monarques du Royaume-Uni, de la Norvège, de la Suède, du Danemark et de l'Espagne (en les personnes de Charles III du Royaume-Uni, Harald V de Norvège, Charles XVI Gustave de Suède, Frederik X de Danemark et Felipe VI d'Espagne), ou ont fourni d'anciens monarques en Allemagne, en Grèce, en Russie et en Yougoslavie, et divers autres descendants dans des familles nobles européennes.
La reine Victoria et le prince Albert ont eu 9 enfants, 42 petits-enfants, 87 arrière-petits-enfants, 142 arrière-arrière-petits-enfants, 302 arrière-arrière-arrière-petits-enfants, au moins 445 arrière-arrière-arrière-arrière-petits-enfants, etc.,. En 1997 et 2011, deux décomptes ont dénombré respectivement 816 et 1087 descendants du couple royal, vivants ou décédés,, dont les lignées sont aujourd'hui géographiquement dispersées, non seulement dans toute l'Europe, mais aussi dans le monde entier : Australie, Afrique du Sud, États-Unis, Brésil, etc.[réf. souhaitée]
La reine Victoria a vécu suffisamment longtemps pour connaître 91 descendants, soit tous ses petits-enfants, ainsi que 40 de ses arrière-petits-enfants, dont le dernier est Lord Louis Mountbatten né le 25 juin 1900, soit six mois avant la mort de la souveraine.
Enfin, cette descendance présente aussi une particularité notable en génétique, car elle illustre un cas notoire de transmission du gène responsable de l'hémophilie, et hérité, vraisemblablement par une mutation génétique, de Victoria elle-même.